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Ici, un Rpeiste en herbe!
6 juin 2007

Le Visiteur

(Je crois que cela est mon meilleur RP à ce jour, à vous de voir...)

Il se réveilla en sursaut.

Les premiers moments furent les plus frappants de son existence. Il se réveilla avec un immense mal de crâne. Vous savez la sorte de douleur qui se répercute sur tout notre corps quand elle a pris naissance qu’à une seule place. L’homme tint fermement sa tête entre ses mains. Il a le visage crispé. L’homme attendit que la douleur fasse place à autre chose, n’importe quoi, tant qu’elle s’en aille.

La douleur finie par s’en aller au bout de quelques instants. Ce fut une délivrance totale. Un immense sentiment d’apaisement pris possession de son corps.

Il décida d’ouvrir ses yeux. La première chose qu’il vit est une femme debout, la tête penchée sur lui. Elle avait de beaux yeux bleus et des cheveux bruns qui lui arrive aux épaules. La femme avait des lèvres pas trop pulpeuses, pas trop minces et des joues simples. Elle le regardait avec tendresse. La femme s’agenouilla près de l’endroit où était allongé l’homme et elle commença la conversation :

Bonjour

Elle avait une voix douce, belle à entendre. Il lui répondit :

Euh...Bonjour, qui êtes vous?

Je m’appelle Marie, et vous?

Je m’appelle Jordon. Mais comment suis-je arrivé ici?

Jordon jeta un coup d’œil dans la pièce dans laquelle il était. C’était une petite pièce, où pouvait difficilement tenir sept personnes. Tout, que ce soit les murs, le plafond ou le sol, étaient fait de bois, et non en métal comme il y était habitué. Il y avait une fenêtre de laquelle venaient les rayons de soleil qui caressent son visage. De cette fenêtre, il pouvait voir un immense champ de blé et une autre maison, une centaine de mètre plus loin. En arrière plan il y avait une immense montagne recouverte d’une forêt avec un ciel d’un magnifique bleu pâle.

À sa droite, il y avait une porte et il y avait aussi dans la pièce une petite commode et un autre meuble, qu’il ne put identifier.

Il s’assit sur le lit, car c’était ainsi plus facile de parler à Marie.

Pendant que je travaillais dans le champ, je vous ai trouvé étendu, pas très loin de la maison, vêtu d’un drôle de costume blanc. J’ai demandé à mon frère de m’aider à vous apporter ici et je vous ai étendu sur ce lit, dans la chambre des invités.

Pourquoi suis-je ici?

Cela Jordon, je n’en sais rien. Vous devriez être le mieux placé pour le savoir.

Mais... Mais... Je n’en sais rien... Au fait, sur quel continent sommes nous?

Vous êtes en Améset, quand même!

Jordon fut soulagé de savoir qu’il était sur un continent familier. Mais une autre question lui vint à l’esprit...

Et en quelle année sommes nous?

En l’an 1503... Pourquoi cette question?

Tout d’un coup, les souvenirs revinrent à sa mémoire...

//////La suite//////

Tout était confus dans sa tête. Les souvenirs affluaient et ne s’arrêtaient pas, sa pauvre tête essaya de faire du ménage dans ce fouillis. Ses souvenirs s’emboîtèrent enfin, pour former quelque chose de logique, et qui ramena certaines sensations de sa mémoire.

Jordon  revint dans le monde réel. Il ouvrit les yeux et vit que Marie commençait à s’inquiéter. Elle le regardait d’un air qui en disait long sur ses questionnements.

Est-ce que cela va?

Euhm... Moyennement.

Vous n’avez toujours pas répondu à ma question : Pourquoi m’avez-vous demandé l’année? Car il me semble que c’est la même année pour toutes les personnes vivantes!

Je... Je ne crois pas que vous aller me croire, mais au moins écoutez et essayez de comprendre, même si je suis à peu près sur que vous n’y comprendrez rien.

Jordon se leva et alla à la fenêtre, regarder le paysage, ce qui l’aida à commencer à parler. Marie se mit à côté de lui pour pouvoir entendre son récit.

Je m’appelle Jordon McGregor. J’ai 35 ans et je travaillais en tant que scientifique pour une branche du gouvernement ultrasecrète. Je travaillais dans le Bâtiment F18, un bâtiment « Inexistant », et l’équipe, dans laquelle je travaillais, faisait des tests sur le bond dans l’espace avec des rats. Nous faisions des tests de Talir, la capitale de la planète, à une autre ville importante nommée Lazar, sur un autre continent. Les tests s’avaient avérés concluants  donc nous avions décidez de faire des tests sur des humains.

Vu que les personnes recrutées en secret avaient tous refusées, à cause des risques qui pouvaient être encourus, je me suis porté volontaire pour aider à l’avancée de la science. Les autres membres de l’équipe se sont opposés fermement à cela. Après leur avoir expliquer mes raisons, ils ont accepté, sans grand enthousiasme toutefois. Je comprenais leur raisons d’être contre cela, mais je crois que si nous avions pu faire des tests réussis sur des rats, que nous pouvions faire des tests tout aussi bien réussis sur des humains. Nous avions fait une dernière modification pour permettre à la machine de pouvoir envoyer de plus gros « colis », en lui donnant une plus grande puissance.

Je suis entré dans cette machine, et tout avait l’air de fonctionner normalement. Mais on dirait... on dirait qu’à l’envoi, le bond à déchiré l’espace-temps plutôt que l’espace, comme cela aurait dû le faire. Donc me voici ici, devant vous, à vous parler, quand j’aurais dû parler à l’équipe technique à Lazar en ce moment. J’atterris à cette conclusion avec le décalage d’un... d’un millier d’années...

Marie, qui avait écouté le récit de Jordon jusqu’au bout écarquilla ses yeux à sa dernière phrase. Elle dû reculer et s’asseoir sur le lit pour pouvoir mieux assimiler ce qu’il avait dit. Jordon se retourna pour regarder Marie.

J’imagine que cela doit être un choc, non?

Marie dû chercher ses mots pour lui répondre correctement.

Mais... mais comment... comment est-ce que vous êtes arriver ici?

J’imagine que la puissance de la machine était trop grande et que l’espace-temps a pu être déchiré avec la surpuissance. En terme plus simple, je me suis téléporté dans le temps et l’espace.

Je... je crois comprendre. Mais je trouve cela un peu trop absurde. Êtes-vous fou, cher Jordon?

Un sourire se dessina sur le visage du voyageur.

Je n’ai jamais été aussi lucide ma chère.  

//////La suite//////

L’été, quelle magnifique saison. C’est la saison de la vie, de la végétation verdoyante et des animaux. Par-ci, les arbres se combattent lentement pour avoir un maximum de Soleil, pour pouvoir pousser encore plus et pour pouvoir surpasser les autres. À droite, un couple de geai bleu se tournent autour et chantent de leurs beaux cris pour impressionner l’autre. À gauche, un groupe d’abeilles picorent des fleurs, pour le bien être de leur ruche, pour que la ruche puisse continuer à vivre et à prospérer. Et droit devant, un immense champ de blé, où un blé ressemble à l’autre, où il n’y a aucune différence individuelle. C’est ce que voyait Jordon, du balcon où il était assis.

Marie avait offert un peu plus tôt à Jordon de manger. Il avait bien sur accepté, car le voyage avait utilisé de son énergie et il devait refaire ses forces. Il avait mangé un drôle de petit pâté avec de délicieux morceaux de viande à l’intérieur avec du bon pain frais fait. Pour finir, il avait mangé une pomme, la meilleure qu’il n’a jamais mangé, car c’était une pomme naturelle, et non remplie d’OGM. Après le repas, ils sont allés s’asseoir sur des chaises, au balcon. Jordon avait une vue imprenable sur le paysage qui entourait la maison.

Marie était assise à moins d’un mètre de lui. Elle était amusée de voir les yeux de Jordon contempler le paysage avec tant d’intérêt.

Vous n’êtes pas habitué?

Pas du tout. Dans le monde dans lequel j’ai vécu, il n’y avait que peu de verdure, et quand il y en avait, c’était sur moins d’un mètre carré. Il n’y avait pas de grands champs, qui s’étendent à perte de vue, non, c’était plutôt des gratte-ciel à perte de vue, caché en parti par le smog qui y règne en permanence. L’air ici est respirable et illimité, mais dans mon ancien monde, nous étions chanceux s’il y avait une petite prise qui éloignait un temps soit peu le smog.

Le smog... jamais entendu parler...

Comment vous expliquez... En fait, c’est comme si l’air qui nous entoure en se moment était remplie de fumée jaune opaque et très peu respirable.

Cela n’a pas dû être la joie de respirer cet air.

On s’y habitue, vous savez.

Jordon retourna son attention au paysage. Il devait en profiter, et oublier son ancienne vie, car il sait pertinemment qu’il ne reviendra jamais dans le futur...

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